ISO 15512:2019
(Main)Plastics — Determination of water content
Plastics — Determination of water content
This document specifies methods for the determination of the water content of plastics in the form of powder, granules, and finished articles. These methods do not test for water absorption (kinetics and equilibrium) of plastics as measured by ISO 62. Method A is suitable for the determination of water content as low as 0,1 % with an accuracy of 0,1 %. Method B and Method C are suitable for the determination of water content as low as 0,01 % with an accuracy of 0,01 %. Method D is suitable for the determination of water content as low as 0,01 % with an accuracy of 0,01 %. Method E is suitable for the determination of water content as low as 0,001 % with an accuracy of 0,001 %. The stated accuracies are detection limits which depend also on the maximal possible sample mass. The water content is expressed as a percentage mass fraction of water. Method D is suitable for polyamide (PA), polycarbonate (PC), polypropylene (PP), polyethylene (PE), epoxy resin, polyethylene terephthalate (PET), polyester, polytetrafluoroethylene (PTFE), polyvinyl chloride (PVC), polylactide (PLA), polyamidimid (PAI), it is especially not recommended for samples which can release NH3. Methods A, B, C and E are generally suitable for all types of plastic and moisture level. Water content is an important parameter for processing materials and is expected to remain below the level specified in the appropriate material standard. Six alternative methods are specified in this document. — Method A is an extraction method using anhydrous methanol followed by a Karl Fischer titration of the extracted water. It can be used for all plastics and is applicable to granules smaller than 4 mm × 4 mm × 3 mm. The method can also be used for, e.g. prepolymer materials in the form of a powder that are insoluble in methanol. — Method B1 is a vaporization method using a tube oven. The water contained in the test portion is vaporized and carried to the titration cell by a dry air or nitrogen carrier gas, followed by a Karl Fischer titration or a coulometric determination by means of a moisture sensor of the collected water. It can be used for all plastics and is applicable to granules smaller than 4 mm × 4 mm × 3 mm. — Method B2 is a vaporization method using a heated sample vial. The water contained in the test portion is vaporized and carried to the titration cell by a dry air or nitrogen carrier gas, followed by a Karl Fischer titration of the collected water. It can be used for all plastics and is applicable to granules smaller than 4 mm × 4 mm × 3 mm. — Method C is a manometric method. The water content is determined from the increase in pressure, which results when the water is evaporated under a vacuum. This method is not applicable to plastic samples containing volatile compounds, other than water, in amounts contributing significantly to the vapour pressure at room temperature. Checks for the presence of large amounts of volatile compounds are to be carried out periodically, for example by gas chromatography. Such checks are particularly required for new types or grades of material. — Method D is a thermocoulometric method using a diphosphorus pentoxide (P2O5) cell for the detection of the vaporized water. The water contained in the test portion is vaporized and carried to the sensor cell by a dry air or nitrogen carrier gas, followed by a coulometric determination of the collected water. This method is not applicable to plastic samples containing volatile compounds, other than water, in amounts contributing significantly to the vapour pressure at room temperature. This is specially related to volatile components which can react with the acidic coating of the diphosphorus pentoxide sensor, e.g. ammonia or any kind of amines. Checks for the presence of large amounts of volatile compounds are to be carried out periodically. Such checks are particularly required for new types or grades of material. — Method E is a calcium hydride based method. The water conte
Plastiques — Dosage de l'eau
Le présent document spécifie des méthodes pour le dosage de l'eau dans les plastiques sous forme de poudre, de granulés et d'articles finis. Ces méthodes ne contrôlent pas l'absorption d'eau (cinétique et équilibre) des plastiques, cet aspect étant traité dans l'ISO 62. La Méthode A est applicable au dosage de l'eau à des niveaux aussi faibles que 0,1 % avec une précision de 0,1 %. La Méthode B et la Méthode C sont applicables au dosage de l'eau à des niveaux aussi faibles que 0,01 % avec une précision de 0,01 %. La Méthode D est applicable au dosage de l'eau à des niveaux aussi faibles que 0,01 % avec une précision de 0,01 %. La Méthode E est applicable au dosage de l'eau à des niveaux aussi faibles que 0,001 % avec une précision de 0,001 %. Les précisions indiquées sont les limites de détection qui dépendent également du poids maximal possible de l'échantillon. La teneur en eau est exprimée en pourcentage (fraction massique) d'eau. La Méthode D convient pour le polyamide (PA), le polycarbonate (PC), le polypropylène (PP), le polyéthylène (PE), la résine époxyde, le poly(téréphtalate d'éthylène) (PET), le polyester, le polytétrafluoroéthylène (PTFE), le poly(chlorure de vinyle) (PVC), l'acide polylactique (PLA), le polyamide-imide (PAI). Elle est en particulier déconseillée pour les échantillons pouvant libérer du NH3. Les méthodes A, B, C et E convient généralement pour tout type de plastique et tout degré d'humidité. La teneur en eau est un paramètre important de la mise en œuvre des matériaux et elle doit rester en dessous du niveau spécifié dans la norme de produit appropriée. 1.1 Six méthodes possibles sont spécifiées dans le présent document. — La Méthode A consiste en une extraction de l'eau à l'aide de méthanol anhydre suivie d'un titrage de l'eau extraite par la méthode de Karl Fischer. Elle peut être utilisée pour tous les plastiques et est applicable aux granulés de moins de 4 mm × 4 mm × 3 mm. Cette méthode peut également être utilisée, par exemple, pour les poudres de prépolymères insolubles dans le méthanol. — La Méthode B1 procède par vaporisation dans un four tubulaire. L'eau contenue dans la prise d'essai est transformée en vapeur, qui est transférée à l'aide d'un gaz vecteur d'air sec ou d'azote dans la cuve de titrage; l'eau recueillie est ensuite titrée par la méthode de Karl Fischer ou un dosage coulométrique au moyen d'un capteur d'humidité. Cette méthode peut être utilisée pour tous les plastiques et est applicable aux granulés de moins de 4 mm × 4 mm × 3 mm. — La Méthode B2 procède par vaporisation dans une fiole à échantillon chauffée. L'eau contenue dans la prise d'essai est transformée en vapeur, qui est transférée à l'aide d'un gaz vecteur d'air sec ou d'azote dans la cuve de titrage; l'eau recueillie est ensuite titrée par la méthode de Karl Fischer. Cette méthode peut être utilisée pour tous les plastiques et est applicable aux granulés de moins de 4 mm × 4 mm × 3 mm. — La Méthode C est une méthode manométrique. Le dosage de l'eau se fonde sur l'augmentation de pression après évaporation de l'eau sous vide. Cette méthode n'est pas applicable aux échantillons de plastiques contenant des composés volatils, autres que l'eau, en quantité suffisante pour avoir un effet significatif sur la pression de vapeur à température ambiante. Il faut effectuer périodiquement des vérifications de la présence de grandes quantités de composés volatils, par exemple par chromatographie en phase gazeuse. Ces vérifications sont particulièrement nécessaires pour les nouveaux types ou les nouvelles qualités de matériaux. — La Méthode D est une méthode thermocoulométrique utilisant une cellule au pentoxyde de phosphore (P2O5) pour la détection de l'eau vaporisée. L'eau contenue dans la prise d'essai est transformée en vapeur, qui est transférée à l'aide d'un gaz vecteur d'air sec ou d'azote dans la cellule détectrice; l'eau recueillie est ensuite soumise à un dosage coulométrique. Cette méthode n'est pas applicabl
General Information
Relations
Standards Content (Sample)
INTERNATIONAL ISO
STANDARD 15512
Fifth edition
2019-05
Plastics — Determination of water
content
Plastiques — Dosage de l'eau
Reference number
©
ISO 2019
© ISO 2019
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ii © ISO 2019 – All rights reserved
Contents Page
Foreword .v
Introduction .vi
1 Scope . 1
2 Normative references . 2
3 Terms and definitions . 2
4 Method A — Extraction with anhydrous methanol . 2
4.1 Principle . 2
4.2 Reagents. 2
4.3 Apparatus . 2
4.4 Preparation of test sample . 3
4.4.1 Granules or powder . 3
4.4.2 Finished articles . 3
4.5 Procedure . 3
4.5.1 Precautions . 3
4.5.2 Preparation of test portions . 3
4.5.3 Determination . 3
4.6 Expression of results . 4
4.7 Precision . 4
5 Method B1 — Water vaporization using a heating tube oven . 4
5.1 Principle . 4
5.2 Reagents. 4
5.3 Apparatus . 5
5.4 Preparation of test sample . 7
5.5 Procedure . 7
5.5.1 Precautions . 7
5.5.2 Preparation of apparatus . 7
5.5.3 Equipment checks . 7
5.5.4 Determination . 8
5.6 Expression of results . 8
5.7 Precision . 9
6 Method B2 — Water vaporization using a heated sample vial . 9
6.1 Principle . 9
6.2 Reagents. 9
6.3 Apparatus .10
6.4 Preparation of test sample .11
6.5 Procedure .12
6.5.1 Preparation of apparatus .12
6.5.2 Equipment check .12
6.5.3 Determination .12
6.6 Expression of results .14
6.7 Precision .14
7 Method C — Manometric method .15
7.1 Principle .15
7.2 Reagents.15
7.3 Apparatus .15
7.4 Preparation of test sample .16
7.5 Procedure .16
7.5.1 Equipment .16
7.5.2 Outgassing .17
7.5.3 Calibration .17
7.5.4 Determination .19
7.6 Expression of results .20
7.7 Precision .20
8 Method D — Water detection by using a diphosphorus pentoxide cell .20
8.1 Principle .20
8.2 Reagents.21
8.3 Apparatus .21
8.4 Preparation of test sample .22
8.5 Procedure .23
8.5.1 Preparation of apparatus .23
8.5.2 Rinsing the system .23
8.5.3 Tare measurement .23
8.5.4 Cell factor.23
8.5.5 Equipment check .23
8.5.6 Determination .24
8.6 Expression of results .24
8.7 Precision .25
9 Method E — Determination of water content by calcium hydride method .25
9.1 Principle .25
9.2 Reagents.26
9.3 Apparatus .26
9.4 Preparation of test sample .27
9.5 Procedure .27
9.5.1 Equipment check .27
9.5.2 Calibration .28
9.5.3 Determination .28
9.5.4 Expression of results .29
9.6 Precision .29
10 Test report .29
Annex A (informative) Alternative sample preparation methods and titration methods .30
Annex B (informative) Selection of the optimum heating temperature and heating time for
the water content determination .31
Annex C (normative) Determination of the water content of a water standard .33
Bibliography .34
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Foreword
ISO (the International Organization for Standardization) is a worldwide federation of national standards
bodies (ISO member bodies). The work of preparing International Standards is normally carried out
through ISO technical committees. Each member body interested in a subject for which a technical
committee has been established has the right to be represented on that committee. International
organizations, governmental and non-governmental, in liaison with ISO, also take part in the work.
ISO collaborates closely with the International Electrotechnical Commission (IEC) on all matters of
electrotechnical standardization.
The procedures used to develop this document and those intended for its further maintenance are
described in the ISO/IEC Directives, Part 1. In particular, the different approval criteria needed for the
different types of ISO documents should be noted. This document was drafted in accordance with the
editorial rules of the ISO/IEC Directives, Part 2 (see www .iso .org/directives).
Attention is drawn to the possibility that some of the elements of this document may be the subject of
patent rights. ISO shall not be held responsible for identifying any or all such patent rights. Details of
any patent rights identified during the development of the document will be in the Introduction and/or
on the ISO list of patent declarations received (see www .iso .org/patents).
Any trade name used in this document is information given for the convenience of users and does not
constitute an endorsement.
For an explanation of the voluntary nature of standards, the meaning of ISO specific terms and
expressions related to conformity assessment, as well as information about ISO's adherence to the
World Trade Organization (WTO) principles in the Technical Barriers to Trade (TBT) see www .iso
.org/iso/foreword .html.
This document was prepared by Technical Committee ISO/TC 61, Plastics, Subcommittee SC 5, Physical-
chemical properties.
This fifth edition cancels and replaces the fourth edition (ISO 15512:2016), which has been technically
revised. The main change compared to the previous edition is as follows:
— addition of two alternative methods for water determination (Methods D and E).
Any feedback or questions on this document should be directed to the user’s national standards body. A
complete listing of these bodies can be found at www .iso .org/members .html.
Introduction
The interlaboratory comparability of the water content determination of plastics is often low. Major
causes for this are the sample packaging, sample handling, and differences between equipment and
settings. Samples should, e.g. be packed in special glass containers or water barrier sealed bags.
Sample handling is preferably to be carried out in a dry nitrogen or air environment. For improving the
repeatability and reproducibility, the procedure prescribed in this document is intended to be followed
strictly.
The temperature settings for the vaporization method are not specified in this document. For the
manometric method, a temperature of 200 °C is often used. However, for some condensation materials,
this might be too high and could, e.g. cause generation of water due to a condensation reaction.
The heating temperature needs to be optimized depending on the material to be tested, the equipment
in use, and the practical circumstances. If the temperature is too low, the total amount of water in the
material to be tested will not be evaporated completely, whereas too high temperatures cause water
generation due to effects like degradation and condensation reactions.
In this document, a procedure is included for optimization of the heating temperature in order to
choose the correct temperature for the water content determination and to improve the interlaboratory
comparability.
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INTERNATIONAL STANDARD ISO 15512:2019(E)
Plastics — Determination of water content
1 Scope
This document specifies methods for the determination of the water content of plastics in the form of
powder, granules, and finished articles. These methods do not test for water absorption (kinetics and
equilibrium) of plastics as measured by ISO 62.
Method A is suitable for the determination of water content as low as 0,1 % with an accuracy of 0,1 %.
Method B and Method C are suitable for the determination of water content as low as 0,01 % with an
accuracy of 0,01 %. Method D is suitable for the determination of water content as low as 0,01 % with an
accuracy of 0,01 %. Method E is suitable for the determination of water content as low as 0,001 % with
an accuracy of 0,001 %. The stated accuracies are detection limits which depend also on the maximal
possible sample mass. The water content is expressed as a percentage mass fraction of water.
Method D is suitable for polyamide (PA), polycarbonate (PC), polypropylene (PP), polyethylene (PE), epoxy
resin, polyethylene terephthalate (PET), polyester, polytetrafluoroethylene (PTFE), polyvinyl chloride
(PVC), polylactide (PLA), polyamidimid (PAI), it is especially not recommended for samples which can
release NH . Methods A, B, C and E are generally suitable for all types of plastic and moisture level.
Water content is an important parameter for processing materials and is expected to remain below the
level specified in the appropriate material standard.
Six alternative methods are specified in this document.
— Method A is an extraction method using anhydrous methanol followed by a Karl Fischer titration
of the extracted water. It can be used for all plastics and is applicable to granules smaller than
4 mm × 4 mm × 3 mm. The method can also be used for, e.g. prepolymer materials in the form of a
powder that are insoluble in methanol.
— Method B1 is a vaporization method using a tube oven. The water contained in the test portion is
vaporized and carried to the titration cell by a dry air or nitrogen carrier gas, followed by a Karl
Fischer titration or a coulometric determination by means of a moisture sensor of the collected
water. It can be used for all plastics and is applicable to granules smaller than 4 mm × 4 mm × 3 mm.
— Method B2 is a vaporization method using a heated sample vial. The water contained in the test
portion is vaporized and carried to the titration cell by a dry air or nitrogen carrier gas, followed
by a Karl Fischer titration of the collected water. It can be used for all plastics and is applicable to
granules smaller than 4 mm × 4 mm × 3 mm.
— Method C is a manometric method. The water content is determined from the increase in pressure,
which results when the water is evaporated under a vacuum. This method is not applicable to plastic
samples containing volatile compounds, other than water, in amounts contributing significantly
to the vapour pressure at room temperature. Checks for the presence of large amounts of volatile
compounds are to be carried out periodically, for example by gas chromatography. Such checks are
particularly required for new types or grades of material.
— Method D is a thermocoulometric method using a diphosphorus pentoxide (P O ) cell for the
2 5
detection of the vaporized water. The water contained in the test portion is vaporized and carried
to the sensor cell by a dry air or nitrogen carrier gas, followed by a coulometric determination of
the collected water. This method is not applicable to plastic samples containing volatile compounds,
other than water, in amounts contributing significantly to the vapour pressure at room temperature.
This is specially related to volatile components which can react with the acidic coating of the
diphosphorus pentoxide sensor, e.g. ammonia or any kind of amines. Checks for the presence of
large amounts of volatile compounds are to be carried out periodically. Such checks are particularly
required for new types or grades of material.
— Method E is a calcium hydride based method. The water content of a sample evaporates due to a
combination of vacuum and heating. The evaporated water reacts with calcium hydride to molecular
hydrogen and calcium hydroxide. The hydrogen causes an increase of pressure in the vacuum that is
proportional to the evaporated water. Volatile components, that do not react with calcium hydride
condensate in a cooling trap and do not affect the measurement.
2 Normative references
The following documents are referred to in the text in such a way that some or all of their content
constitutes requirements of this document. For dated references, only the edition cited applies. For
undated references, the latest edition of the referenced document (including any amendments) applies.
ISO 760, Determination of water — Karl Fischer method (General method)
3 Terms and definitions
No terms and definitions are listed in this document.
ISO and IEC maintain terminological databases for use in standardization at the following addresses:
— ISO Online browsing platform: available at https: //www .iso .org/obp
— IEC Electropedia: available at http: //www .electropedia .org/
4 Method A — Extraction with anhydrous methanol
4.1 Principle
A test portion is extracted with anhydrous methanol and the extracted water determined by titration
using the Karl Fischer method.
4.2 Reagents
During the analysis, use only reagents of recognized analytical grade.
4.2.1 Titration medium, methanol anhydrous, having a water content less than 0,1 % mass fraction.
Other solvents can be used if shown to be comparable.
4.2.2 Karl Fischer reagent, with an equivalence factor of approximately 3 mg/ml to 5 mg/ml of water.
When the reagent is prepared, check its equivalence factor as specified in ISO 760.
4.3 Apparatus
Ordinary laboratory apparatus and the following.
4.3.1 Glass flasks, approximately 250 ml capacity, provided with a suitable cap preventing moisture
uptake or release.
4.3.2 Conical titration flasks, approximately 150 ml capacity, with standard ground necks and
provided with ground-glass stoppers.
4.3.3 Reflux condensers, with ground neck capable of being fitted on to the flasks (4.3.2) and on to
the tubes (4.3.4).
2 © ISO 2019 – All rights reserved
4.3.4 Water-absorption tubes with ground joints, containing calcium chloride or any other suitable
drying agent.
4.3.5 Heaters, suitable for the conical titration flasks (4.3.2).
4.3.6 Desiccator, containing a suitable desiccant.
4.3.7 Analytical balance, accurate to 0,2 mg.
4.3.8 Karl Fischer apparatus, for determining water content in accordance with ISO 760.
4.4 Preparation of test sample
4.4.1 Granules or powder
Take a representative sample of approximately 100 g. Put the sample into a pre-dried glass flask (4.3.1)
and immediately close it with a stopper.
It is desirable to pre-dry the container in an oven and then cool it over a suitable desiccant.
4.4.2 Finished articles
Cut or saw the sample into pieces of appropriate size, i.e. having a maximum size of 4 mm × 4 mm × 3 mm.
Proceed quickly to minimize moisture absorption.
4.5 Procedure
4.5.1 Precautions
Due to the low quantities of water measured, maximum care shall be exercised at all times to avoid
contaminating the sample with water from the sample container, the atmosphere, or transfer
equipment. Hygroscopic resin samples shall be protected from the atmosphere.
4.5.2 Preparation of test portions
Use test portions containing 10 mg to 20 mg of water based on the estimated water content of the sample.
Using modern coulometric Karl Fischer titration instruments, test portions containing less than 10 mg
can be applied if the same level of accuracy of results can be achieved.
4.5.3 Determination
Carefully dry the apparatus.
Weigh each test portion to the nearest 1 mg into a conical titration flask (4.3.2) fitted with a ground-
glass stopper. Pipette 50 ml of anhydrous methanol (4.2.1) into the conical flask containing the test
portion. At the same time, pipette 50 ml of anhydrous methanol to another conical flask for a blank test.
Stopper the flasks. Keep the stoppered flasks in the desiccator (4.3.6) pending continuation of the test.
Unstopper the flasks and quickly attach them to reflux condensers (4.3.3) fitted with calcium chloride
tubes (4.3.4). Reflux the contents of the conical flasks for 3 h, then leave them for 45 min to cool to
room temperature. Separate the flasks from the condensers, quickly stopper them, and place them in
the desiccator.
Use the Karl Fischer apparatus (4.3.8) to titrate the contents of each flask with Karl Fischer reagent
(4.2.2).
NOTE Alternative sample preparation methods and titration methods are given in Annex A.
4.6 Expression of results
The water content, w, expressed as a percentage mass fraction, for each of the two determinations is
given by Formula (1):
VV− ·T
()
w = ·100 (1)
m
where
V is the volume, expressed in millilitres, of Karl Fischer reagent used for the determination;
V is the volume, expressed in millilitres, of Karl Fischer reagent used for the blank test;
T is the water equivalent, expressed in grams of water per millilitre of reagent,
of Karl Fischer reagent;
m is the mass, in grams, of the test portion.
NOTE For some equipment, V might not be available separately but only used for internal calculation of
V − V . In this case, the numerator in Formula (1) simplifies to V × T.
1 2
4.7 Precision
The precision of this test method is not known because interlaboratory data are not available. If and
when interlaboratory data are obtained, a precision statement will be added to a subsequent revision.
For comparison of data between two laboratories, special care needs to be taken on sample packing
and sample handling.
5 Method B1 — Water vaporization using a heating tube oven
5.1 Principle
The sample is weighed then placed in an oven. The water contained in the test portion is vaporized
and carried to the titration cell by a dry nitrogen carrier gas. The water is then titrated using the
coulometric Karl Fischer method. This method is based on the reduction of iodine by sulfur dioxide in
the presence of water to form sulfur trioxide and hydroiodic acid as follows:
I + SO + H O → 2 HI + SO
2 2 2 3
Unlike the conventional Karl Fischer reagents that include iodine, the coulometric technique generates
the iodine electrolytically from iodide:
−−
22II→+ e
with 10,71 C of generating current corresponding to 1 mg of water in accordance with Faraday’s Law.
5.2 Reagents
During the analysis, use only reagents of recognized analytical grade.
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5.2.1 Anode solution, containing iodide ions to generate iodine in the reaction mixture, in accordance
with the equipment manufacturer's instructions.
5.2.2 Cathode solution, containing a suitable salt in methanol (or another suitable organic solvent),
prepared in accordance with the equipment manufacturer’s instructions.
5.2.3 Universal single anode reagent, containing iodide ions to generate iodine in the reaction
mixture, in accordance with the equipment manufacturer's instructions, for use in a diaphragm-free cell.
NOTE A universal single anode coulometric reagent is applied in diaphragm-free titration cells. Titration
cells with diaphragm require the use of a separate anode and cathode solution.
5.2.4 Neutralization solution, consisting of approximately 4 mg/ml of water in propylene carbonate,
ethylene glycol monomethyl ether (2-methoxyethanol), or methyl cellosolve.
5.2.5 Nitrogen gas (N ), containing less than 5 μg/g of water.
5.3 Apparatus
Ordinary laboratory apparatus and the following.
5.3.1 Coulometric Karl Fischer titrator, consisting of a control unit and a titration-cell assembly
equipped with a generator cell, with or without diaphragm, dual platinum sensing electrodes, and a
magnetic stirrer (see Figure 1).
The instrument is designed to coulometrically generate iodine that reacts stoichiometrically with the
water present in the cell. The coulombs of electricity required to generate the reagent are converted to
micrograms of water and is given as a direct digital readout.
NOTE A diaphragm-free cell is accurate enough for many applications. However, some applications can
require a diaphragm for the best possible accuracy. This can be checked with the equipment supplier.
5.3.2 Water vaporizer, consisting of an oven capable of heating the sample to at least 300 °C, a heating
tube (see Figure 2), a temperature control unit, a carrier-gas flow meter, and carrier-gas drying tubes
containing desiccant.
5.3.3 Microsyringe, with capacity of 10 μl, calibrated.
5.3.4 Sample boat.
Aluminium foil can be used to hand-fashion a disposable boat large enough to contain the sample and
small enough to fit into the heating tube.
5.3.5 Suitable desiccant, for the carrier-gas drying tubes (5.3.2).
5.3.6 Molecular sieve, pore size 0,3 nm, desiccant for carrier gas.
5.3.7 PTFE sleeves, to be used to maintain the air-tightness of the ground glass joints of the system.
Alternatively, grease, containing little or no water and having low water absorptivity, can be used.
Key
1 coulometric Karl Fischer meter 7 oven
2 exhaust gas 8 heating tube
3 titration cell 9 water-absorption tubes (filled with desiccant, for example P O )
2 5
4 titration controller 10 flow meter
5 power supply 11 temperature controller
6 water vaporizer 12 N gas
Figure 1 — Flowchart of a system used for the determination of water content using method B1
a) Push-bar type
b) Magnet type
Key
1 sample boat 3 sample-boat inlet
2 sample inlet 4 magnet
Figure 2 — Heating tubes
6 © ISO 2019 – All rights reserved
5.4 Preparation of test sample
The test material can be in any form, such as granules, moulding powder, fabricated shapes, or
moulded items.
Cut fabricated shapes and moulded items to a suitable size. Granules shall be smaller than
4 mm × 4 mm × 3 mm.
Take a representative sample of ≤10 g. Due to the small size of the sample, care shall be taken to ensure
that it is in fact representative.
5.5 Procedure
5.5.1 Precautions
Due to the low quantities of water measured, maximum care shall be exercised at all times to avoid
contaminating the sample with water from the sample container, the atmosphere, or transfer
equipment. Hygroscopic resin samples shall be protected from the atmosphere.
5.5.2 Preparation of apparatus
Refer to Figure 1 for the following procedure.
Assemble the water vaporizer (5.3.2) and coulometric Karl Fischer titrator (5.3.1) as directed in the
manufacturer’s instructions. Fill the absorption tubes with desiccating agent (5.3.2) as directed in the
manufacturer’s instructions.
Pour approximately 200 ml (adjust for the container size) of the anode solution (5.2.1) into the generator
cell and approximately 10 ml of the cathode solution (5.2.2) into the cathode solution cell (5.3.1) (adjust
these amounts for the container size). The surface of the cathode solution shall be below the level of the
anode solution to prevent backflow contamination of the cathode solution.
NOTE A universal single anode coulometric reagent is applied in diaphragm-free titration cells. Titration
cells with diaphragm require the use of a separate anode and cathode solution.
Start the titration cell. If the cell potential shows a negative value, indicating that the anode solution
contains an excess of iodine, add 50 μl to 200 μl (adjust for the container size) of the neutralization
solution (5.2.4).
Disconnect the tube connecting the vaporizer unit to the titration cell. Set the carrier gas flow to
200 ml/min to 300 ml/min and heat the oven to the desired temperature to remove any residual water
from the vaporizer (5.3.2).
Remove any residual water from the walls e.g. by gently swirling the cell. If possible, stir the solution for
1 min in the “TITRATION” mode to dry and stabilize the inner atmosphere.
Reconnect the tube from the vaporizer unit to the titration cell. Keep the carrier-gas flow on during the
whole titration. The instrument is then ready for sample analysis.
5.5.3 Equipment checks
To check if the coulometric Karl Fischer titrator is functioning properly, carry out a determination with
a known amount of water as follows. With the analyser stabilized and in the “READY” position, start
the titration process and carefully inject 5 µl of distilled water into the cell using a 10 µl syringe (5.3.3).
When the titration process is finished, record the reading. This reading should be (5 000 ± 250) µg.
To check if the whole system is functioning properly, carry out a determination with any available
certified water standard for Karl Fischer ovens. Examples are:
— sodium tartrate dihydrate with 15,6 % ± 0,5 % water content;
— potassium tartrate hemihydrate with 3,8 % ± 0,2 % water content;
— sodium tungstate diluted for 1,00 % ± 0,03 %.
5.5.4 Determination
Heat the oven to the desired temperature and place the sample boat (5.3.4) in the heating tube and push
it into the oven to dry and also to back purge any residual water contained in the sample-boat inlet.
For the heating temperature, refer to the material standard. As the heating temperature is also
dependent on equipment used and the practical circumstances, the heating temperature needs to be
optimized using the method described in Annex B. If the heating temperature is not mentioned in the
material standard or if there is no material standard, then use the method mentioned in Annex B to
determine the optimum heating temperature.
After a few minutes, move the sample boat to the sample inlet port and allow it to cool.
Weigh a test portion of the sample (5.4) directly into the sample boat (which shall be removed from
the heating tube for this purpose) or on to a piece of aluminium foil (see next paragraph). Appropriate
masses of test portion are given in Table 1.
If the sample boat is made of glass or another material which is not designed to be discarded after use, a
piece of aluminium foil can be wrapped around the test portion to prevent the test portion from sticking
to the boat when it melts. Wrapping the test portion in this way will also prevent it from scattering
during introduction into the sample boat.
If the test portion was weighed directly into the sample boat, place the sample boat back into the
heating tube as quickly as possible. If the test portion was weighed on to a piece of aluminium foil, wrap
it, and introduce it, again as quickly as possible, into the sample boat either through the sample inlet or
the sample-boat inlet.
Table 1 — Recommended mass of test portion
Expected water content Mass of test portion
w m
% mass fraction g
w > 1 0,2 > m ≥ 0,1
1 ≥ w > 0,5 0,4 > m ≥ 0,2
0,5 ≥ w > 0,1 1 > m ≥ 0,4
0,1 ≥ w m ≥ 1
Verify that the instrument is ready for the measurement. Start the titration process. Move the sample
boat into the oven (see Figure 2). Allow the titration process to proceed until finished and then record
the instrument reading in micrograms.
5.6 Expression of results
Calculate the water content, w, in the test portion, expressed as a percentage mass fraction by using
Formula (2):
m
water −4
w= ·10 (2)
m
test portion
where
8 © ISO 2019 – All rights reserved
m is the mass of water found in the test portion, in micrograms;
water
m is the mass of the test portion, in grams.
test portion
5.7 Precision
Interlaboratory data show that a precision of better than 3 % (coefficient of variation) can be achieved
with this method.
For comparison of data between two laboratories, special care needs to be taken on sample packing
and sample handling.
6 Method B2 — Water vaporization using a heated sample vial
6.1 Principle
The sample is weighed into a sample vial and placed in an oven. The water contained in the test portion
is vaporized and carried to the titration cell by a dry nitrogen carrier gas. The water is then titrated
using the coulometric Karl Fischer method. This method is based on the reduction of iodine by sulfur
dioxide in the presence of water to form sulfur trioxide and hydroiodic acid as follows:
I + SO + H O → 2 HI + SO
2 2 2 3
Unlike the conventional Karl Fischer reagents that include iodine, the coulometric technique generates
the iodine electrolytically from iodide:
−−
22II→+ e
with 10,71 C of generating current corresponding to 1 mg of water in accordance with Faraday’s Law.
6.2 Reagents
Only reagents of recognized analytical grade shall be used.
6.2.1 Anode solution, containing iodide ions to generate iodine in the reaction mixture, in accordance
with the equipment manufacturer's instructions.
6.2.2 Cathode solution, containing a suitable salt in methanol (or another suitable organic solvent),
prepared in accordance with the equipment manufacturer’s instructions.
6.2.3 Universal single anode reagent, containing iodide ions to generate iodine in the reaction
mixture, in accordance with the equipment manufacturer's instructions, for use in a diaphragm-free cell.
NOTE A universal single anode coulometric reagent is applied in diaphragm-free titration cells. Titration
cells with diaphragm require the use of a separate anode and cathode solution.
6.2.4 Titration medium, methanol, anhydrous, having a water content <0,1 % mass fraction. Other
solvents can be used if shown to be comparable.
6.2.5 Water standard 1 %, inorganic substance, water content 1 % (mass fraction), every lot
individually certified.
NOTE The water content can be verified with the method given in Annex C.
3 3
6.2.6 Nitrogen gas (N ), flow of ≥60 cm /min and preferably containing less than 1 mg/m of water
(dew point −80 °C).
3 3
NOTE 1 A nitrogen flow of 60 cm /min with a water concentration of 1 mg/m corresponds with a water
contribution to the titration cell of 0,06 μg H O/min.
NOTE 2 For some equipment, a nitrogen flow of ≤60 cm /min can cause a failure.
6.3 Apparatus
Ordinary laboratory apparatus and the following.
6.3.1 Coulometric Karl Fischer titrator, consisting of a control unit and a titration-cell assembly
equipped with a diaphragm-free generator electrode, dual platinum sensing electrodes, and a magnetic
stirrer.
The instrument is designed to coulometrically generate iodine, which reacts stoichiometrically with
the water present in the cell. The number of coulombs of electricity required to generate the reagent
are converted to micrograms of water, presented as a direct digital readout. Adjust the instrument to a
star
...
NORME ISO
INTERNATIONALE 15512
Cinquième édition
2019-05
Plastiques — Dosage de l'eau
Plastics — Determination of water content
Numéro de référence
©
ISO 2019
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y compris la photocopie, ou la diffusion sur l’internet ou sur un intranet, sans autorisation écrite préalable. Une autorisation peut
être demandée à l’ISO à l’adresse ci-après ou au comité membre de l’ISO dans le pays du demandeur.
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Case postale 401 • Ch. de Blandonnet 8
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Web: www.iso.org
Publié en Suisse
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Sommaire Page
Avant-propos .v
Introduction .vi
1 Domaine d’application . 1
2 Références normatives . 2
3 Termes et définitions . 2
4 Méthode A – Extraction de l’eau au méthanol anhydre . 2
4.1 Principe . 2
4.2 Réactifs . 2
4.3 Appareillage. 2
4.4 Préparation de l’échantillon pour essai . 3
4.4.1 Granulés ou poudre . 3
4.4.2 Articles finis . 3
4.5 Mode opératoire . 3
4.5.1 Précautions . 3
4.5.2 Préparation des prises d’essai . 3
4.5.3 Dosage . 4
4.6 Expression des résultats . 4
4.7 Fidélité . 4
5 Méthode B1 – Vaporisation de l’eau dans un four tubulaire . 4
5.1 Principe . 4
5.2 Réactifs . 5
5.3 Appareillage. 5
5.4 Préparation de l’échantillon pour essai . 7
5.5 Mode opératoire . 7
5.5.1 Précautions . 7
5.5.2 Préparation de l’appareillage . 7
5.5.3 Vérification de l’équipement . 8
5.5.4 Dosage . 8
5.6 Expression des résultats . 9
5.7 Fidélité . 9
6 Méthode B2 – Vaporisation de l’eau en utilisant une fiole à échantillon chauffée .9
6.1 Principe . 9
6.2 Réactifs .10
6.3 Appareillage.10
6.4 Préparation de l’échantillon pour essai .12
6.5 Mode opératoire .13
6.5.1 Préparation de l’appareillage .13
6.5.2 Vérification de l’équipement .13
6.5.3 Dosage .13
6.6 Expression des résultats .15
6.7 Fidélité .16
7 Méthode C – Méthode manométrique .16
7.1 Principe .16
7.2 Réactifs .16
7.3 Appareillage.16
7.4 Préparation de l’échantillon pour essai .17
7.5 Mode opératoire .17
7.5.1 Équipement .17
7.5.2 Purge .19
7.5.3 Étalonnage .19
7.5.4 Dosage .20
7.6 Expression des résultats .21
7.7 Fidélité .21
8 Méthode D – Dosage de l’eau à l’aide d’une cellule au pentoxyde de phosphore .22
8.1 Principe .22
8.2 Réactifs .22
8.3 Appareillage.23
8.4 Préparation de l’échantillon pour essai .24
8.5 Mode opératoire .25
8.5.1 Préparation de l’appareillage .25
8.5.2 Rinçage du système .25
8.5.3 Mesure de tare .25
8.5.4 Facteur de cellule .25
8.5.5 Vérification de l’équipement .25
8.5.6 Dosage .26
8.6 Expression des résultats .27
8.7 Fidélité .27
9 Méthode E – Dosage de l’eau par la méthode à l’hydrure de calcium .27
9.1 Principe .27
9.2 Réactifs .28
9.3 Appareillage.28
9.4 Préparation de l’échantillon pour essai .29
9.5 Mode opératoire .29
9.5.1 Vérification de l’équipement .29
9.5.2 Étalonnage .30
9.5.3 Dosage .30
9.5.4 Expression des résultats .31
9.6 Fidélité .31
10 Rapport d’essai .31
Annexe A (informative) Autres méthodes de préparation des échantillons et de titrage .32
Annexe B (informative) Sélection de la température de chauffage optimale et de la durée
de chauffage pour le dosage de l’eau .34
Annexe C (normative) Dosage de l’eau contenue dans un étalon d’eau .36
Bibliographie .37
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Avant-propos
L’ISO (Organisation internationale de normalisation) est une fédération mondiale d’organismes
nationaux de normalisation (comités membres de l’ISO). L’élaboration des Normes internationales est
en général confiée aux comités techniques de l’ISO. Chaque comité membre intéressé par une étude
a le droit de faire partie du comité technique créé à cet effet. Les organisations internationales,
gouvernementales et non gouvernementales, en liaison avec l’ISO participent également aux travaux.
L’ISO collabore étroitement avec la Commission électrotechnique internationale (IEC) en ce qui
concerne la normalisation électrotechnique.
Les procédures utilisées pour élaborer le présent document et celles destinées à sa mise à jour sont
décrites dans les Directives ISO/IEC, Partie 1. Il convient, en particulier, de prendre note des différents
critères d’approbation requis pour les différents types de documents ISO. Le présent document a été
rédigé conformément aux règles de rédaction données dans les Directives ISO/IEC, Partie 2 (voir www
.iso .org/directives).
L’attention est attirée sur le fait que certains des éléments du présent document peuvent faire l’objet de
droits de propriété intellectuelle ou de droits analogues. L’ISO ne saurait être tenue pour responsable
de ne pas avoir identifié de tels droits de propriété et averti de leur existence. Les détails concernant
les références aux droits de propriété intellectuelle ou autres droits analogues identifiés lors de
l’élaboration du document sont indiqués dans l’Introduction et/ou dans la liste des déclarations de
brevets reçues par l’ISO (voir www .iso .org/brevets).
Les appellations commerciales éventuellement mentionnées dans le présent document sont données
pour information, par souci de commodité, à l’intention des utilisateurs et ne sauraient constituer un
engagement.
Pour une explication de la nature volontaire des normes, la signification des termes et expressions
spécifiques de l’ISO liés à l’évaluation de la conformité, ou pour toute information au sujet de l’adhésion
de l’ISO aux principes de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) concernant les obstacles
techniques au commerce (OTC), voir le lien suivant: www .iso .org/iso/fr/foreword .html.
Le présent document a été élaboré par le comité technique ISO/TC 61, Plastiques, sous-comité SC 5,
Propriétés physicochimiques.
Cette cinquième édition annule et remplace la quatrième édition (ISO 15512:2016), qui a fait l’objet d’une
révision technique. Les principales modifications par rapport à l’édition précédente sont les suivantes:
— l’ajout de deux méthodes alternatives pour le dosage de l’eau (Méthodes D et E).
Il convient que l’utilisateur adresse tout retour d’information ou toute question concernant le présent
document à l’organisme national de normalisation de son pays. Une liste exhaustive desdits organismes
se trouve à l’adresse www .iso .org/fr/members .html.
Introduction
La comparabilité interlaboratoires concernant des résultats de dosage de l’eau dans les plastiques est
souvent médiocre. Les principales causes à cela sont l’emballage et la manipulation des échantillons
ainsi que les différences entre les équipements et les réglages. Il convient par exemple d'emballer les
échantillons dans des récipients en verre spéciaux ou des sachets étanches à l’eau. Il convient que la
manipulation des échantillons soit réalisée dans un environnement sec sous azote ou sous air. Afin
d’améliorer la répétabilité et la reproductibilité, il convient de suivre strictement le mode opératoire
spécifié dans le présent document.
Les réglages de température prévus pour la méthode de vaporisation ne sont pas spécifiés dans le
présent document. Concernant la méthode manométrique, une température de 200 °C est souvent
utilisée. Cependant, pour certains condensats, il est possible que cette température soit trop élevée et
qu’elle provoque, par exemple, la génération d’eau en raison d’une réaction de condensation.
Il faut optimiser la température de chauffage en fonction du matériau devant être soumis à essai, de
l’équipement utilisé et des circonstances réelles. Si la température est trop basse, la quantité totale
d’eau dans le matériau devant être soumis à essai ne s’évaporera pas complètement, alors que des
températures trop élevées provoquent la génération d’eau en raison d’effets comme des réactions de
dégradation et de condensation.
Dans le présent document, un mode opératoire est inclus pour une optimisation de la température
de chauffage, de manière à choisir la température appropriée pour le dosage de l’eau et à améliorer la
comparabilité interlaboratoires.
vi © ISO 2019 – Tous droits réservés
NORME INTERNATIONALE ISO 15512:2019(F)
Plastiques — Dosage de l'eau
1 Domaine d’application
Le présent document spécifie des méthodes pour le dosage de l’eau dans les plastiques sous forme de
poudre, de granulés et d’articles finis. Ces méthodes ne contrôlent pas l’absorption d’eau (cinétique et
équilibre) des plastiques, cet aspect étant traité dans l’ISO 62.
La Méthode A est applicable au dosage de l’eau à des niveaux aussi faibles que 0,1 % avec une précision
de 0,1 %. La Méthode B et la Méthode C sont applicables au dosage de l’eau à des niveaux aussi faibles
que 0,01 % avec une précision de 0,01 %. La Méthode D est applicable au dosage de l’eau à des niveaux
aussi faibles que 0,01 % avec une précision de 0,01 %. La Méthode E est applicable au dosage de l’eau à
des niveaux aussi faibles que 0,001 % avec une précision de 0,001 %. Les précisions indiquées sont les
limites de détection qui dépendent également du poids maximal possible de l’échantillon. La teneur en
eau est exprimée en pourcentage (fraction massique) d'eau.
La Méthode D convient pour le polyamide (PA), le polycarbonate (PC), le polypropylène (PP),
le polyéthylène (PE), la résine époxyde, le poly(téréphtalate d’éthylène) (PET), le polyester, le
polytétrafluoroéthylène (PTFE), le poly(chlorure de vinyle) (PVC), l’acide polylactique (PLA), le
polyamide-imide (PAI). Elle est en particulier déconseillée pour les échantillons pouvant libérer du NH .
Les méthodes A, B, C et E convient généralement pour tout type de plastique et tout degré d’humidité.
La teneur en eau est un paramètre important de la mise en œuvre des matériaux et elle doit rester en
dessous du niveau spécifié dans la norme de produit appropriée.
1.1 Six méthodes possibles sont spécifiées dans le présent document.
— La Méthode A consiste en une extraction de l’eau à l’aide de méthanol anhydre suivie d’un titrage
de l’eau extraite par la méthode de Karl Fischer. Elle peut être utilisée pour tous les plastiques et
est applicable aux granulés de moins de 4 mm × 4 mm × 3 mm. Cette méthode peut également être
utilisée, par exemple, pour les poudres de prépolymères insolubles dans le méthanol.
— La Méthode B1 procède par vaporisation dans un four tubulaire. L’eau contenue dans la prise
d’essai est transformée en vapeur, qui est transférée à l’aide d’un gaz vecteur d’air sec ou d’azote
dans la cuve de titrage; l’eau recueillie est ensuite titrée par la méthode de Karl Fischer ou un dosage
coulométrique au moyen d'un capteur d'humidité. Cette méthode peut être utilisée pour tous les
plastiques et est applicable aux granulés de moins de 4 mm × 4 mm × 3 mm.
— La Méthode B2 procède par vaporisation dans une fiole à échantillon chauffée. L’eau contenue dans
la prise d’essai est transformée en vapeur, qui est transférée à l’aide d’un gaz vecteur d’air sec ou
d’azote dans la cuve de titrage; l’eau recueillie est ensuite titrée par la méthode de Karl Fischer.
Cette méthode peut être utilisée pour tous les plastiques et est applicable aux granulés de moins de
4 mm × 4 mm × 3 mm.
— La Méthode C est une méthode manométrique. Le dosage de l’eau se fonde sur l’augmentation de
pression après évaporation de l’eau sous vide. Cette méthode n’est pas applicable aux échantillons
de plastiques contenant des composés volatils, autres que l’eau, en quantité suffisante pour avoir un
effet significatif sur la pression de vapeur à température ambiante. Il faut effectuer périodiquement
des vérifications de la présence de grandes quantités de composés volatils, par exemple par
chromatographie en phase gazeuse. Ces vérifications sont particulièrement nécessaires pour les
nouveaux types ou les nouvelles qualités de matériaux.
— La Méthode D est une méthode thermocoulométrique utilisant une cellule au pentoxyde de
phosphore (P O ) pour la détection de l’eau vaporisée. L’eau contenue dans la prise d’essai est
2 5
transformée en vapeur, qui est transférée à l’aide d’un gaz vecteur d’air sec ou d’azote dans la cellule
détectrice; l’eau recueillie est ensuite soumise à un dosage coulométrique. Cette méthode n’est
pas applicable aux échantillons de plastiques contenant des composés volatils, autres que l’eau, en
quantité suffisante pour avoir un effet significatif sur la pression de vapeur à température ambiante.
En effet, les composés volatils, comme par exemple l’ammoniac ou tout type d’amine, peuvent réagir
avec le revêtement acide du capteur au pentoxyde de phosphore. Il faut effectuer périodiquement
des vérifications de la présence de grandes quantités de composés volatils. Ces vérifications sont
particulièrement nécessaires pour les nouveaux types ou les nouvelles qualités de matériaux.
— La Méthode E est une méthode reposant sur l’utilisation d’hydrure de calcium. La teneur en
eau d’un échantillon s’évapore sous l’effet du vide et du chauffage combinés. L’eau évaporée réagit
avec l’hydrure de calcium pour donner de l’hydrogène moléculaire et de l’hydroxyde de calcium.
L’hydrogène entraîne une augmentation de la pression dans le vide, qui est proportionnelle à l’eau
évaporée. Les composés volatils qui ne réagissent pas avec l’hydrure de calcium se condensent dans
un piège froid et n’ont pas d’effet sur le mesurage.
2 Références normatives
Les documents suivants cités dans le texte constituent, pour tout ou partie de leur contenu, des
exigences du présent document. Pour les références datées, seule l’édition citée s’applique. Pour les
références non datées, la dernière édition du document de référence s’applique (y compris les éventuels
amendements).
ISO 760, Dosage de l'eau — Méthode de Karl Fischer (Méthode générale)
3 Termes et définitions
Aucun terme n’est défini dans le présent document.
L’ISO et l’IEC tiennent à jour des bases de données terminologiques destinées à être utilisées en
normalisation, consultables aux adresses suivantes:
— ISO Online browsing platform: disponible à l’adresse https: //www .iso .org/obp
— IEC Electropedia: disponible à l’adresse http: //www .electropedia .org/
4 Méthode A – Extraction de l’eau au méthanol anhydre
4.1 Principe
Une prise d’essai est extraite par du méthanol anhydre et l’eau extraite est dosée par titrage en utilisant
la méthode de Karl Fischer.
4.2 Réactifs
Au cours de l’analyse, utiliser uniquement des réactifs de qualité analytique reconnue.
4.2.1 Milieu de titrage, méthanol anhydre dont la teneur en eau est inférieure à 0,1 % en fraction
massique. D’autres solvants peuvent être utilisés s’il est démontré qu’ils possèdent des propriétés
comparables.
4.2.2 Réactif de Karl Fischer, ayant un équivalent en eau d’environ 3 mg/ml à 5 mg/ml. Une fois le
réactif préparé, vérifier son équivalent en eau comme spécifié dans l’ISO 760.
4.3 Appareillage
Matériel courant de laboratoire et ce qui suit.
2 © ISO 2019 – Tous droits réservés
4.3.1 Flacons en verre, de 250 ml de capacité environ, fournis avec un bouchon adéquat pour éviter
l’absorption ou la perte d’humidité.
4.3.2 Fioles coniques de titrage, de 150 ml de capacité environ, à col normal rodé et bouchon en
verre rodé.
4.3.3 Réfrigérants à reflux, à col rodé, pouvant être adaptés sur les fioles (4.3.2) et sur les tubes
(4.3.4).
4.3.4 Tubes déshydratants à joints rodés, contenant du chlorure de calcium ou tout autre agent
déshydratant approprié.
4.3.5 Système de chauffage, adapté aux fioles coniques de titrage (4.3.2).
4.3.6 Dessiccateur, contenant un agent déshydratant approprié.
4.3.7 Balance analytique, avec une résolution de 0,2 mg.
4.3.8 Appareil de Karl Fischer, pour le dosage de l’eau conformément à l’ISO 760.
4.4 Préparation de l’échantillon pour essai
4.4.1 Granulés ou poudre
Prendre un échantillon représentatif d’environ 100 g. Placer l’échantillon dans un flacon en verre (4.3.1)
préalablement séché et fermer le flacon immédiatement au moyen d’un bouchon.
Il est souhaitable d’étuver le récipient au préalable, puis de le laisser refroidir au-dessus d’un agent
déshydratant approprié.
4.4.2 Articles finis
Découper l’échantillon au couteau ou à la scie en morceaux d’une taille convenable, c’est-à-dire de
dimensions maximales 4 mm × 4 mm × 3 mm. Procéder rapidement pour réduire au minimum
l’absorption d’humidité.
4.5 Mode opératoire
4.5.1 Précautions
Étant donnée la faible quantité d’eau dosée, un soin particulier de tous les instants doit être apporté
pour éviter la contamination de l’échantillon par l’eau du récipient d’échantillonnage, de l’atmosphère
ou des appareils de transfert. Les échantillons de résine hygroscopique doivent être protégés de
l’atmosphère.
4.5.2 Préparation des prises d’essai
Utiliser des prises d’essai contenant 10 mg à 20 mg d’eau en fonction de la teneur présumée en eau de
l’échantillon.
En utilisant des appareils de titrage coulométrique Karl Fischer modernes, des prises d’essai contenant
moins de 10 mg peuvent être utilisées si le niveau de précision des résultats peut être atteint.
4.5.3 Dosage
Sécher avec soin l’appareillage.
Peser chaque prise d’essai à 1 mg près dans une fiole conique de titrage (4.3.2) avec un bouchon en verre
rodé. À l’aide d’une pipette, ajouter 50 ml de méthanol anhydre (4.2.1) dans la fiole conique contenant
la prise d’essai. Ajouter simultanément à l’aide d’une pipette 50 ml de méthanol anhydre dans une autre
fiole conique pour un essai à blanc. Boucher les fioles. Conserver les fioles bouchées dans le dessiccateur
(4.3.6) en attendant de continuer l’essai.
Déboucher les fioles et les raccorder rapidement aux réfrigérants à reflux (4.3.3) munis de tubes
contenant du chlorure de calcium (4.3.4). Faire bouillir le contenu des fioles coniques avec reflux
pendant 3 h, puis les laisser refroidir pendant 45 min jusqu’à la température ambiante. Déconnecter les
fioles des réfrigérants, les reboucher rapidement et les replacer dans le dessiccateur.
Utiliser l’appareil de Karl Fischer (4.3.8) pour titrer le contenu de chaque fiole à l’aide du réactif de Karl
Fischer (4.2.2).
NOTE D’autres méthodes de préparation des échantillons et de titrage sont décrites dans l’Annexe A.
4.6 Expression des résultats
La teneur en eau, w, exprimée en pourcentage (fraction massique), pour chacun des deux dosages est
donnée par la Formule (1):
VV− ·T
()
w = ·100 (1)
m
où
V est le volume, en millilitres, de réactif de Karl Fischer utilisé pour le dosage;
V est le volume, en millilitres, de réactif de Karl Fischer utilisé pour l’essai à blanc;
T est l’équivalent en eau du réactif de Karl Fischer, exprimé en grammes d’eau par millilitre de réactif;
m est la masse, en grammes, de la prise d’essai.
NOTE Sur certains équipements, V peut ne pas être donné individuellement, mais uniquement utilisé pour
le calcul interne de V − V . Dans ce cas, le numérateur de la Formule (1) se simplifie et devient V × T.
1 2
4.7 Fidélité
La fidélité de cette méthode d’essai n’est pas connue car aucune donnée interlaboratoires n’est
disponible. Dès que des données interlaboratoires auront été obtenues, une déclaration de fidélité sera
ajoutée lors d’une prochaine révision.
Afin de pouvoir comparer les données entre deux laboratoires, il est essentiel d’accorder une attention
particulière à l’emballage et à la manipulation des échantillons.
5 Méthode B1 – Vaporisation de l’eau dans un four tubulaire
5.1 Principe
Une prise d’essai est pesée puis placée dans un four. L’eau contenue dans la prise d’essai est transformée
en vapeur, qui est transférée à l’aide d’un gaz vecteur d’azote sec dans la cuve de titrage. L’eau est alors
dosée au moyen de la méthode coulométrique de Karl Fischer. Cette méthode est fondée sur la réduction
4 © ISO 2019 – Tous droits réservés
de l’iode par le dioxyde de soufre en présence d’eau pour former du trioxyde de soufre et de l’acide
iodhydrique comme suit:
I + SO + H O → 2 HI + SO
2 2 2 3
À la différence de la méthode de Karl Fischer classique où les réactifs contiennent de l’iode, la technique
coulométrique génère l’iode de façon électrolytique à partir de l’ion iodure:
−−
22II→+ e
avec un flux électrique de 10,71 C correspondant à 1 mg d’eau selon la loi de Faraday.
5.2 Réactifs
Au cours de l’analyse, utiliser uniquement des réactifs de qualité analytique reconnue.
5.2.1 Solution anodique, contenant des ions iodure pour former de l’iode dans le mélange réactif,
préparée selon les instructions du fabricant de l’équipement.
5.2.2 Solution cathodique, contenant un sel approprié dans du méthanol (ou un autre solvant
organique approprié), préparée selon les instructions du fabricant de l’équipement.
5.2.3 Réactif simple anode universel, contenant des ions iodure pour former de l’iode dans le
mélange réactif, préparé selon les instructions du fabricant de l’équipement, à utiliser lorsqu’une cuve de
titrage sans membrane est utilisée.
NOTE Un réactif coulométrique simple anode universel est utilisé dans les cuves de titrage sans membrane.
Les cuves de titrage comportant une membrane nécessitent d’utiliser des solutions anodique et cathodique
distinctes.
5.2.4 Solution de neutralisation, constituée environ de 4 mg/ml d’eau dans du carbonate de
propylène, de l’éther monométhylique d’éthylène glycol 2-méthoxy-éthanol ou du méthylcellosolve.
5.2.5 Azote gazeux (N ), contenant moins de 5 µg/g d’eau.
5.3 Appareillage
Matériel courant de laboratoire et ce qui suit.
5.3.1 Appareil coulométrique de Karl Fischer, se composant d’une unité de commande et d’un
ensemble de titrage constitué d’une cuve génératrice avec ou sans membrane, d’une électrode double en
platine et d’un agitateur magnétique (voir Figure 1).
Cet appareil est conçu pour générer par voie coulométrique l’iode qui va réagir stœchiométriquement
avec l’eau présente dans la cuve. Les coulombs de flux électrique nécessaires pour générer le réactif
sont convertis en microgrammes d’eau, la lecture se faisant directement sur un cadran numérique.
NOTE Une cuve sans membrane est suffisamment précise pour de nombreuses applications. Cependant,
vérifier auprès du fournisseur de l’équipement si l’application considérée nécessite une membrane. Une cuve
équipée d’une membrane est recommandée si la meilleure précision possible est requise.
5.3.2 Évaporateur d’eau, se composant d’un four capable de chauffer l’échantillon à au moins 300 °C,
d’un tube chauffé (voir Figure 2), d’un thermostat, d’un débitmètre pour mesurer le débit de gaz vecteur
et de tubes déshydratants pour le gaz vecteur contenant l’agent déshydratant.
5.3.3 Microseringue, ayant une capacité de 10 µl, étalonnée.
5.3.4 Nacelle.
Une feuille d’aluminium peut être utilisée pour façonner une nacelle jetable, de taille suffisamment
grande pour contenir l’échantillon et suffisamment petite pour être logée dans le tube chauffé.
5.3.5 Agent déshydratant approprié, destiné aux tubes déshydratants pour le gaz vecteur (5.3.2).
5.3.6 Tamis moléculaire, ayant un diamètre de pores de 0,3 nm, agent déshydratant pour le gaz
vecteur.
5.3.7 Manchons en PTFE, à utiliser pour préserver l’étanchéité à l’air des joints en verre rodé du
système.
Il est également possible d’utiliser de la graisse contenant peu d’eau, voire pas du tout, et faiblement
absorbante vis-à-vis de l’eau.
Légende
1 appareil coulométrique de Karl Fischer 7 four
2 sortie de gaz 8 tube chauffé
3 cuve de titrage 9 tubes déshydratants (remplis d’agent déshydratant,
par exemple de P O )
2 5
4 unité de commande du titrage 10 débitmètre
5 alimentation électrique 11 thermostat
6 évaporateur d’eau 12 gaz N
Figure 1 — Schéma de montage du système utilisé pour le dosage de l’eau par la méthode B1
6 © ISO 2019 – Tous droits réservés
a) Type à barre poussoir
b) Type à aimant
Légende
1 nacelle 3 entrée de la nacelle
2 entrée de l’échantillon 4 aimant
Figure 2 — Tubes chauffés
5.4 Préparation de l’échantillon pour essai
Les échantillons peuvent prendre plusieurs formes: granulés, poudre à mouler, objets fabriqués ou
articles moulés.
Découper les objets fabriqués ou les articles moulés à une taille convenable. Les granulés doivent être
plus petits que 4 mm × 4 mm × 3 mm.
Prélever un échantillon représentatif ≤10 g. Du fait de la petite taille de l’échantillon, il faut veiller à ce
qu’il soit effectivement représentatif.
5.5 Mode opératoire
5.5.1 Précautions
Étant donnée la faible quantité d’eau dosée, un soin particulier de tous les instants doit être apporté
pour éviter la contamination de l’échantillon par l’eau du récipient d’échantillonnage, de l’atmosphère
ou des appareils de transfert. Les échantillons de résine hygroscopique doivent être protégés de
l’atmosphère.
5.5.2 Préparation de l’appareillage
Voir la Figure 1 pour le mode opératoire suivant.
Assembler l’évaporateur d’eau (5.3.2) et l’appareil coulométrique de Karl Fischer (5.3.1) selon les
instructions du fabricant de l’équipement. Ajouter l’agent déshydratant dans les tubes d’absorption
(5.3.2) selon les instructions du fabricant de l’équipement.
Verser environ 200 ml (à ajuster en fonction de la taille du récipient) de la solution anodique (5.2.1)
dans la cuve génératrice et approximativemment 10 ml de solution cathodique (5.2.2) dans la cuve à
solution cathodique (5.3.1) (ces quantités sont à ajuster en fonction de la taille du récipient). Le niveau de
solution cathodique doit être inférieur au niveau de solution anodique pour empêcher la contamination
par reflux de la solution cathodique.
NOTE Un réactif coulométrique simple anode universel est utilisé dans les cuves de titrage sans membrane.
Les cuves de titrage comportant une membrane nécessitent d’utiliser des solutions anodique et cathodique
distinctes.
Mettre en marche la cellule de titrage. Si le potentiel de cellule donne une valeur négative, indiquant que
la solution anodique contient un excès d’iode, ajouter 50 μl à 200 μl (à ajuster en fonction de la taille du
récipient) de la solution de neutralisation (5.2.4).
Déconnecter le tube reliant l’évaporateur d’eau à la cuve de titrage. Régler le débit de gaz vecteur sur
200 ml/min à 300 ml/min et chauffer le four à la température souhaitée de façon à éliminer toute eau
résiduelle dans l’évaporateur (5.3.2).
Eliminer toute eau résiduelle des parois, par exemple en faisant doucement tourner la cuve sur elle-
même. Si possible, agiter la solution pendant une minute en position «TITRAGE» pour sécher et stabiliser
l’atmosphère intérieure.
Raccorder le tube reliant l’évaporateur à la cuve de titrage. Laisser s’écouler le gaz vecteur pendant
toute la durée du titrage. L’appareil est alors prêt pour l’analyse d’échantillon.
5.5.3 Vérification de l’équipement
Pour vérifier si l’appareil coulométrique de Karl Fischer fonctionne correctement, effectuer un dosage
avec une quantité connue d’eau de la façon suivante. Une fois l’analyseur stabilisé et en position «PRÊT»,
démarrer le titrage et injecter avec précaution 5 μl d’eau distillée dans la cuve à l’aide de la microseringue
de 10 μl (5.3.3). Lorsque le titrage est terminé, noter la valeur correspondante. Il convient que cette
valeur soit de (5 000 ± 250) µg.
Pour vérifier si l’ensemble de l’appareillage fonctionne correctement, effectuer un dosage avec tout
étalon d’eau certifié disponible pour les fours Karl Fischer. Les exemples sont:
— tartrate de sodium dihydraté avec une teneur en eau de 15,6 % ± 0,5 %;
— tartrate potassium hemihydraté avec une teneur en eau de 3,8 % ± 0,2 %;
— tungstate de sodium dilué à 1,00 % ± 0,03 %.
5.5.4 Dosage
Chauffer le four à la température souhaitée, placer la nacelle (5.3.4) contenant l’échantillon dans le tube
chauffé et la pousser dans le four pour l’opération de dessiccation et purger en retour l’eau résiduelle à
l’entrée de la nacelle.
Pour choisir la température de chauffage, se référer à la norme de produit. Du fait que la température
de chauffage dépend également de l’équipement utilisé et des circonstances réelles, il faut optimiser la
température de chauffage en utilisant la méthode décrite à l’Annexe B. Si la température de chauffage
n’est pas mentionnée dans la norme de produit ou s’il n’existe aucune norme de produit, alors utiliser la
méthode décrite dans l’Annexe B pour déterminer la température de chauffage optimale.
Attendre quelques minutes et rapprocher la nacelle de l’entrée de l’échantillon pour la faire refroidir.
Peser une prise d’essai de l’échantillon (5.4) soit directement dans la nacelle (qui devra, à cette fin, être
retirée du tube chauffé), soit sur un morceau de feuille d’aluminium (voir alinéa suivant). Les masses de
prise d’essai appropriées sont indiquées dans le Tableau 1.
Si la nacelle est en verre, ou en un autre matériau qui n’est pas destiné à être jeté après usage, on peut
envelopper la prise d’essai dans un morceau de feuille d’aluminium pour éviter que la prise d’essai ne
colle à la nacelle lors de sa fusion. Envelopper la prise d’essai de cette manière évitera également sa
dispersion lors de son introduction dans la nacelle.
8 © ISO 2019 – Tous droits réservés
Si la prise d’essai a été pesée directement dans la nacelle, replacer la nacelle dans le tube chauffé aussi
rapidement que possible. Si la prise d’essai a été pesée sur un morceau de feuille d’aluminium, l’enrouler
et placer le tout aussi rapidement que possible dans la nacelle soit par l’entrée de l’échantillon, soit par
l’entrée de la nacelle.
Tableau 1 — Masse de prise d’essai recommandée
Teneur présumée en eau Masse de la prise d’essai
w m
% en fraction massique g
w > 1 0,2 > m ≥ 0,1
1 ≥ w > 0,5 0,4 > m ≥ 0,2
0,5 ≥ w > 0,1 1 > m ≥ 0,4
0,1 ≥ w m ≥ 1
Vérifier que l’appareil est en prêt pour le mesurage. Démarrer le titrage. Pousser la nacelle à l’intérieur
du four (voir Figure 2). Laisser le titrage se poursuivre jusqu’à la fin et noter la valeur lue sur l’appareil
en microgrammes.
5.6 Expression des résultats
Calculer la teneur en eau de la prise d’essai, w, exprimée en pourcentage (fraction massique), à l’aide de
la Formule (2):
m
eau −4
w= ·10 (2)
m
prised'essai
où
m est la masse d’eau trouvée dans la prise d’essai, en micro
...
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ISO/TC 61/SC 5
Deleted: 02‐05
Date: 2019‐04
Deleted: /FDIS
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Secrétariat: DIN
Plastiques — Dosage de l’eau
Plastics — Determination of water content
Deleted: Type du
document: Norme internationale¶
Sous‐type du document: ¶
Stade du document: (50)
Approbation¶
Langue du document: F¶
¶
Y:\04. NORMES ISO\ISO 15000‐
15999\ISO 15512_5e edition\00.
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peut être reproduite ni utilisée sous quelque forme que ce soit et par aucun procédé, électronique
ou mécanique, y compris la photocopie, l’affichage sur l’internet ou sur un Intranet, sans
autorisation écrite préalable. Les demandes d’autorisation peuvent être adressées à l’ISO à
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Fax + 41 22 749 09 47
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Deleted: iv
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ii
Deleted: Avant-propos vi¶
Introduction vii¶
1 Domaine d’application 1¶
Sommaire Page
2 Références normatives 2¶
3 Termes et définitions 2¶
4 Méthode A – Extraction de
Avant-propos . v
l’eau au méthanol anhydre 2¶
4.1 Principe 2¶
Introduction . vi
4.2 Réactifs 2¶
1 Domaine d’application . 1 4.3 Appareillage 3¶
4.4 Préparation de
2 Références normatives . 2
l’échantillon pour essai 3¶
4.4.1 Granulés ou poudre 3¶
3 Termes et définitions . 2
4.4.2 Articles finis 3¶
4.5 Mode opératoire 3¶
4 Méthode A – Extraction de l’eau au méthanol anhydre . 2
4.5.1 Précautions 3¶
4.1 Principe . 2
4.5.2 Préparation des prises
4.2 Réactifs . 2
d’essai 4¶
4.3 Appareillage . 3 4.5.3 Dosage 4¶
4.6 Expression des
4.4 Préparation de l’échantillon pour essai . 3
résultats 4¶
4.4.1 Granulés ou poudre . 3
4.7 Fidélité 5¶
4.4.2 Articles finis . 3
5 Méthode B1 – Vaporisation
4.5 Mode opératoire . 3 de l’eau dans un four
tubulaire 5¶
4.5.1 Précautions . 3
5.1 Principe 5¶
4.5.2 Préparation des prises d’essai . 4
5.2 Réactifs 5¶
4.5.3 Dosage . 4
5.3 Appareillage 6¶
4.6 Expression des résultats . 4
5.4 Préparation de
l’échantillon pour essai 7¶
4.7 Fidélité . 5
5.5 Mode opératoire 7¶
5 Méthode B1 – Vaporisation de l’eau dans un four tubulaire . 5
5.5.1 Précautions 7¶
5.5.2 Préparation de
5.1 Principe . 5
l’appareillage 7¶
5.2 Réactifs . 5
5.5.3 Vérification de
5.3 Appareillage . 6
l’équipement 8¶
5.4 Préparation de l’échantillon pour essai . 8
5.5.4 Dosage 8¶
5.5 Mode opératoire . 8 5.6 Expression des
résultats 9¶
5.5.1 Précautions . 8
Fidélité 9¶
5.7
5.5.2 Préparation de l’appareillage . 8
6 Méthode B2 – Vaporisation
5.5.3 Vérification de l’équipement . 9
de l’eau en utilisant une fiole
5.5.4 Dosage . 9 à échantillon chauffée 10¶
6.1 Principe 10¶
5.6 Expression des résultats . 10
6.2 Réactifs 10¶
5.7 Fidélité . 10
6.3 Appareillage 11¶
6.4 Préparation de
6 Méthode B2 – Vaporisation de l’eau en utilisant une fiole à échantillon chauffée . 10
l’échantillon pour essai 12¶
6.1 Principe . 10
6.5 Mode opératoire 12¶
6.2 Réactifs . 11
6.5.1 Préparation de
6.3 Appareillage . 11
l’appareillage 12¶
6.4 Préparation de l’échantillon pour essai . 13 6.5.2 Vérification de
l’équipement 13¶
6.5 Mode opératoire . 14
6.5.3 Dosage 13¶
6.5.1 Préparation de l’appareillage . 14
6.6 Expression des
6.5.2 Vérification de l’équipement . 14
résultats 15¶
6.5.3 Dosage . 15
6.7 Fidélité 16¶
7 Méthode C – Méthode
6.6 Expression des résultats . 16
manométrique 16¶
6.7 Fidélité . 17
7.1 Principe 16¶
7.2 Réactifs 16¶
7 Méthode C – Méthode manométrique . 17
7.3 Appareillage 16¶
... [1]
7.1 Principe . 17
Deleted: iii
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iii
7.2 Réactifs . 18
7.3 Appareillage . 18
7.4 Préparation de l’échantillon pour essai . 19
7.5 Mode opératoire . 19
7.5.1 Équipement . 19
7.5.2 Purge . 20
7.5.3 Étalonnage . 21
7.5.4 Dosage . 22
7.6 Expression des résultats . 23
7.7 Fidélité . 24
8 Méthode D – Dosage de l’eau à l’aide d’une cellule au pentoxyde de phosphore . 24
8.1 Principe . 24
8.2 Réactifs . 24
8.3 Appareillage . 25
8.4 Préparation de l’échantillon pour essai . 26
8.5 Mode opératoire . 27
8.5.1 Préparation de l’appareillage . 27
8.5.2 Rinçage du système . 27
8.5.3 Mesure de tare . 27
8.5.4 Facteur de cellule . 27
8.5.5 Vérification de l’équipement . 28
8.5.6 Dosage . 28
8.6 Expression des résultats . 29
8.7 Fidélité . 29
9 Méthode E – Dosage de l’eau par la méthode à l’hydrure de calcium. 30
9.1 Principe . 30
9.2 Réactifs . 30
9.3 Appareillage . 30
9.4 Préparation de l’échantillon pour essai . 31
9.5 Mode opératoire . 32
9.5.1 Vérification de l’équipement . 32
9.5.2 Étalonnage . 32
9.5.3 Dosage . 32
9.5.4 Expression des résultats . 33
9.6 Fidélité . 33
10 Rapport d’essai . 33
Annexe A (informative) Autres méthodes de préparation des échantillons et de titrage . 35
Annexe B (informative) Sélection de la température de chauffage optimale et de la durée
de chauffage pour le dosage de l’eau . 37
Annexe C (normative) Dosage de l’eau contenue dans un étalon d’eau . 39
Bibliographie . 40
Deleted: iv
© ISO 2019 – Tous droits réservés
iv
Avant-propos
L’ISO (Organisation internationale de normalisation) est une fédération mondiale d’organismes
nationaux de normalisation (comités membres de l’ISO). L’élaboration des Normes internationales est
en général confiée aux comités techniques de l’ISO. Chaque comité membre intéressé par une étude a le
droit de faire partie du comité technique créé à cet effet. Les organisations internationales,
gouvernementales et non gouvernementales, en liaison avec l’ISO participent également aux travaux.
L’ISO collabore étroitement avec la Commission électrotechnique internationale (IEC) en ce qui
concerne la normalisation électrotechnique.
Les procédures utilisées pour élaborer le présent document et celles destinées à sa mise à jour sont
décrites dans les Directives ISO/IEC, Partie 1. Il convient, en particulier, de prendre note des différents
critères d’approbation requis pour les différents types de documents ISO. Le présent document a été
rédigé conformément aux règles de rédaction données dans les Directives ISO/IEC, Partie 2
(voir www.iso.org/directives).
L’attention est attirée sur le fait que certains des éléments du présent document peuvent faire l’objet de
droits de propriété intellectuelle ou de droits analogues. L’ISO ne saurait être tenue pour responsable
de ne pas avoir identifié de tels droits de propriété et averti de leur existence. Les détails concernant les
références aux droits de propriété intellectuelle ou autres droits analogues identifiés lors de
l’élaboration du document sont indiqués dans l’Introduction et/ou dans la liste des déclarations de
brevets reçues par l’ISO (voir www.iso.org/brevets).
Les appellations commerciales éventuellement mentionnées dans le présent document sont données
pour information, par souci de commodité, à l’intention des utilisateurs et ne sauraient constituer un
engagement.
Pour une explication de la nature volontaire des normes, la signification des termes et expressions
spécifiques de l’ISO liés à l’évaluation de la conformité, ou pour toute information au sujet de l’adhésion
de l’ISO aux principes de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) concernant les obstacles
techniques au commerce (OTC), voir le lien suivant: www.iso.org/iso/fr/foreword.html.
Le présent document a été élaboré par le comité technique ISO/TC 61, Plastiques, sous‐comité SC 5,
Propriétés physicochimiques.
Cette cinquième édition annule et remplace la quatrième édition (ISO 15512:2016), qui a fait l’objet
d’une révision technique. Les principales modifications par rapport à l’édition précédente sont les
suivantes:
— l’ajout de deux méthodes alternatives pour le dosage de l’eau (Méthodes D et E).
Il convient que l’utilisateur adresse tout retour d’information ou toute question concernant le présent
document à l’organisme national de normalisation de son pays. Une liste exhaustive desdits organismes
se trouve à l’adresse www.iso.org/fr/members.html.
Deleted: iii
© ISO 2019 – Tous droits réservés
v
Introduction
La comparabilité interlaboratoires concernant des résultats de dosage de l’eau dans les plastiques est
souvent médiocre. Les principales causes à cela sont l’emballage et la manipulation des échantillons
ainsi que les différences entre les équipements et les réglages. Il convient par exemple d'emballer les
Deleted: faut
échantillons dans des récipients en verre spéciaux ou des sachets étanches à l’eau. Il convient que la
Deleted: emballer
manipulation des échantillons soit réalisée dans un environnement sec sous azote ou sous air. Afin
d’améliorer la répétabilité et la reproductibilité, il convient de suivre strictement le mode opératoire
spécifié dans le présent document.
Les réglages de température prévus pour la méthode de vaporisation ne sont pas spécifiés dans le
présent document. Concernant la méthode manométrique, une température de 200 °C est souvent
utilisée. Cependant, pour certains condensats, il est possible que cette température soit trop élevée et
qu’elle provoque, par exemple, la génération d’eau en raison d’une réaction de condensation.
Il faut optimiser la température de chauffage en fonction du matériau devant être soumis à essai, de
l’équipement utilisé et des circonstances réelles. Si la température est trop basse, la quantité totale
d’eau dans le matériau devant être soumis à essai ne s’évaporera pas complètement, alors que des
températures trop élevées provoquent la génération d’eau en raison d’effets comme des réactions de
dégradation et de condensation.
Dans le présent document, un mode opératoire est inclus pour une optimisation de la température de
chauffage, de manière à choisir la température appropriée pour le dosage de l’eau et à améliorer la
comparabilité interlaboratoires.
Deleted: iv
© ISO 2019 – Tous droits réservés
vi
PROJET FINAL DE NORME INTERNATIONALE ISO 15512:2019(F)
Plastiques — Dosage de l’eau
1 Domaine d’application
Le présent document spécifie des méthodes pour le dosage de l’eau dans les plastiques sous forme de
poudre, de granulés et d’articles finis. Ces méthodes ne contrôlent pas l’absorption d’eau (cinétique et
équilibre) des plastiques, cet aspect étant traité dans l’ISO 62.
La Méthode A est applicable au dosage de l’eau à des niveaux aussi faibles que 0,1 % avec une précision
de 0,1 %. La Méthode B et la Méthode C sont applicables au dosage de l’eau à des niveaux aussi faibles
que 0,01 % avec une précision de 0,01 %. La Méthode D est applicable au dosage de l’eau à des niveaux
aussi faibles que 0,01 % avec une précision de 0,01 %. La Méthode E est applicable au dosage de l’eau à
des niveaux aussi faibles que 0,001 % avec une précision de 0,001 %. Les précisions indiquées sont les
limites de détection qui dépendent également du poids maximal possible de l’échantillon. La teneur en
eau est exprimée en pourcentage (fraction massique) d'eau.
La Méthode D convient pour le polyamide (PA), le polycarbonate (PC), le polypropylène (PP), le
polyéthylène (PE), la résine époxyde, le poly(téréphtalate d’éthylène) (PET), le polyester, le
polytétrafluoroéthylène (PTFE), le poly(chlorure de vinyle) (PVC), l’acide polylactique (PLA), le
polyamide‐imide (PAI). Elle est en particulier déconseillée pour les échantillons pouvant libérer du NH.
Les méthodes A, B, C et E convient généralement pour tout type de plastique et tout degré d’humidité.
La teneur en eau est un paramètre important de la mise en œuvre des matériaux et elle doit rester en
dessous du niveau spécifié dans la norme de produit appropriée.
1.1 Six méthodes possibles sont spécifiées dans le présent document.
— La Méthode A consiste en une extraction de l’eau à l’aide de méthanol anhydre suivie d’un titrage
de l’eau extraite par la méthode de Karl Fischer. Elle peut être utilisée pour tous les plastiques et est
applicable aux granulés de moins de 4 mm × 4 mm × 3 mm. Cette méthode peut également être
utilisée, par exemple, pour les poudres de prépolymères insolubles dans le méthanol.
— La Méthode B1 procède par vaporisation dans un four tubulaire. L’eau contenue dans la prise
d’essai est transformée en vapeur, qui est transférée à l’aide d’un gaz vecteur d’air sec ou d’azote
dans la cuve de titrage; l’eau recueillie est ensuite titrée par la méthode de Karl Fischer ou un
dosage coulométrique au moyen d'un capteur d'humidité. Cette méthode peut être utilisée pour
tous les plastiques et est applicable aux granulés de moins de 4 mm × 4 mm × 3 mm.
— La Méthode B2 procède par vaporisation dans une fiole à échantillon chauffée. L’eau contenue
dans la prise d’essai est transformée en vapeur, qui est transférée à l’aide d’un gaz vecteur d’air sec
ou d’azote dans la cuve de titrage; l’eau recueillie est ensuite titrée par la méthode de Karl Fischer.
Cette méthode peut être utilisée pour tous les plastiques et est applicable aux granulés de moins de
4 mm × 4 mm × 3 mm.
— La Méthode C est une méthode manométrique. Le dosage de l’eau se fonde sur l’augmentation de
pression après évaporation de l’eau sous vide. Cette méthode n’est pas applicable aux échantillons
de plastiques contenant des composés volatils, autres que l’eau, en quantité suffisante pour avoir
un effet significatif sur la pression de vapeur à température ambiante. Il faut effectuer
© ISO 2019 – Tous droits réservés
périodiquement des vérifications de la présence de grandes quantités de composés volatils, par
exemple par chromatographie en phase gazeuse. Ces vérifications sont particulièrement
nécessaires pour les nouveaux types ou les nouvelles qualités de matériaux.
— La Méthode D est une méthode thermocoulométrique utilisant une cellule au pentoxyde de
phosphore (PO) pour la détection de l’eau vaporisée. L’eau contenue dans la prise d’essai est
2 5
transformée en vapeur, qui est transférée à l’aide d’un gaz vecteur d’air sec ou d’azote dans la
cellule détectrice; l’eau recueillie est ensuite soumise à un dosage coulométrique. Cette méthode
n’est pas applicable aux échantillons de plastiques contenant des composés volatils, autres que
l’eau, en quantité suffisante pour avoir un effet significatif sur la pression de vapeur à température
ambiante. En effet, les composés volatils, comme par exemple l’ammoniac ou tout type d’amine,
peuvent réagir avec le revêtement acide du capteur au pentoxyde de phosphore. Il faut effectuer
périodiquement des vérifications de la présence de grandes quantités de composés volatils. Ces
vérifications sont particulièrement nécessaires pour les nouveaux types ou les nouvelles qualités de
matériaux.
— La Méthode E est une méthode reposant sur l’utilisation d’hydrure de calcium. La teneur en
eau d’un échantillon s’évapore sous l’effet du vide et du chauffage combinés. L’eau évaporée réagit
avec l’hydrure de calcium pour donner de l’hydrogène moléculaire et de l’hydroxyde de calcium.
L’hydrogène entraîne une augmentation de la pression dans le vide, qui est proportionnelle à l’eau
évaporée. Les composés volatils qui ne réagissent pas avec l’hydrure de calcium se condensent dans
un piège froid et n’ont pas d’effet sur le mesurage.
2 Références normatives
Les documents suivants cités dans le texte constituent, pour tout ou partie de leur contenu, des
exigences du présent document. Pour les références datées, seule l’édition citée s’applique. Pour les
références non datées, la dernière édition du document de référence s’applique (y compris les éventuels
amendements).
ISO 760, Dosage de l'eau — Méthode de Karl Fischer (Méthode générale)
3 Termes et définitions
Aucun terme n’est défini dans le présent document.
L’ISO et l’IEC tiennent à jour des bases de données terminologiques destinées à être utilisées en
normalisation, consultables aux adresses suivantes:
— ISO Online browsing platform: disponible à l’adresse https://www.iso.org/obp
— IEC Electropedia: disponible à l’adresse http://www.electropedia.org/
4 Méthode A – Extraction de l’eau au méthanol anhydre
4.1 Principe
Une prise d’essai est extraite par du méthanol anhydre et l’eau extraite est dosée par titrage en utilisant
la méthode de Karl Fischer.
4.2 Réactifs
Au cours de l’analyse, utiliser uniquement des réactifs de qualité analytique reconnue.
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4.2.1 Milieu de titrage, méthanol anhydre dont la teneur en eau est inférieure à 0,1 % en fraction
massique. D’autres solvants peuvent être utilisés s’il est démontré qu’ils possèdent des propriétés
comparables.
4.2.2 Réactif de Karl Fischer, ayant un équivalent en eau d’environ 3 mg/ml à 5 mg/ml. Une fois le
réactif préparé, vérifier son équivalent en eau comme spécifié dans l’ISO 760.
4.3 Appareillage
Matériel courant de laboratoire et ce qui suit.
4.3.1 Flacons en verre, de 250 ml de capacité environ, fournis avec un bouchon adéquat pour éviter
l’absorption ou la perte d’humidité.
4.3.2 Fioles coniques de titrage, de 150 ml de capacité environ, à col normal rodé et bouchon en
verre rodé.
4.3.3 Réfrigérants à reflux, à col rodé, pouvant être adaptés sur les fioles (4.3.2) et sur les tubes
(4.3.4).
4.3.4 Tubes déshydratants à joints rodés, contenant du chlorure de calcium ou tout autre agent
déshydratant approprié.
4.3.5 Système de chauffage, adapté aux fioles coniques de titrage (4.3.2).
4.3.6 Dessiccateur, contenant un agent déshydratant approprié.
4.3.7 Balance analytique, avec une résolution de 0,2 mg.
4.3.8 Appareil de Karl Fischer, pour le dosage de l’eau conformément à l’ISO 760.
4.4 Préparation de l’échantillon pour essai
4.4.1 Granulés ou poudre
Prendre un échantillon représentatif d’environ 100 g. Placer l’échantillon dans un flacon en verre
(4.3.1) préalablement séché et fermer le flacon immédiatement au moyen d’un bouchon.
Il est souhaitable d’étuver le récipient au préalable, puis de le laisser refroidir au‐dessus d’un agent
déshydratant approprié.
4.4.2 Articles finis
Découper l’échantillon au couteau ou à la scie en morceaux d’une taille convenable, c’est‐à‐dire de
dimensions maximales 4 mm × 4 mm × 3 mm. Procéder rapidement pour réduire au minimum
l’absorption d’humidité.
4.5 Mode opératoire
4.5.1 Précautions
Étant donnée la faible quantité d’eau dosée, un soin particulier de tous les instants doit être apporté
pour éviter la contamination de l’échantillon par l’eau du récipient d’échantillonnage, de l’atmosphère
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ou des appareils de transfert. Les échantillons de résine hygroscopique doivent être protégés de
l’atmosphère.
4.5.2 Préparation des prises d’essai
Utiliser des prises d’essai contenant 10 mg à 20 mg d’eau en fonction de la teneur présumée en eau de
l’échantillon.
En utilisant des appareils de titrage coulométrique Karl Fischer modernes, des prises d’essai contenant
moins de 10 mg peuvent être utilisées si le niveau de précision des résultats peut être atteint.
4.5.3 Dosage
Sécher avec soin l’appareillage.
Peser chaque prise d’essai à 1 mg près dans une fiole conique de titrage (4.3.2) avec un bouchon en
verre rodé. À l’aide d’une pipette, ajouter 50 ml de méthanol anhydre (4.2.1) dans la fiole conique
contenant la prise d’essai. Ajouter simultanément à l’aide d’une pipette 50 ml de méthanol anhydre
dans une autre fiole conique pour un essai à blanc. Boucher les fioles. Conserver les fioles bouchées
dans le dessiccateur (4.3.6) en attendant de continuer l’essai.
Déboucher les fioles et les raccorder rapidement aux réfrigérants à reflux (4.3.3) munis de tubes
contenant du chlorure de calcium (4.3.4). Faire bouillir le contenu des fioles coniques avec reflux
pendant 3 h, puis les laisser refroidir pendant 45 min jusqu’à la température ambiante. Déconnecter les
fioles des réfrigérants, les reboucher rapidement et les replacer dans le dessiccateur.
Utiliser l’appareil de Karl Fischer (4.3.8) pour titrer le contenu de chaque fiole à l’aide du réactif de Karl
Fischer (4.2.2).
NOTE D’autres méthodes de préparation des échantillons et de titrage sont décrites dans l’Annexe A.
4.6 Expression des résultats
La teneur en eau, w, exprimée en pourcentage (fraction massique), pour chacun des deux dosages est
donnée par la Formule (1):
VVT
w100 (1)
m
où
V est le volume, en millilitres, de réactif de Karl Fischer utilisé pour le dosage;
V est le volume, en millilitres, de réactif de Karl Fischer utilisé pour l’essai à blanc;
T est l’équivalent en eau du réactif de Karl Fischer, exprimé en grammes d’eau par millilitre de
réactif;
m est la masse, en grammes, de la prise d’essai.
NOTE Sur certains équipements, V peut ne pas être donné individuellement, mais uniquement utilisé pour le
2 Formatted: Font: 10 pt, Not Italic, French
calcul interne de V − V. Dans ce cas, le numérateur de la Formule (1) se simplifie et devient V × T. (France)
1 2
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4.7 Fidélité
La fidélité de cette méthode d’essai n’est pas connue car aucune donnée interlaboratoires n’est
disponible. Dès que des données interlaboratoires auront été obtenues, une déclaration de fidélité sera
ajoutée lors d’une prochaine révision.
Afin de pouvoir comparer les données entre deux laboratoires, il est essentiel d’accorder une attention
particulière à l’emballage et à la manipulation des échantillons.
5 Méthode B1 – Vaporisation de l’eau dans un four tubulaire
5.1 Principe
Une prise d’essai est pesée puis placée dans un four. L’eau contenue dans la prise d’essai est
transformée en vapeur, qui est transférée à l’aide d’un gaz vecteur d’azote sec dans la cuve de titrage.
L’eau est alors dosée au moyen de la méthode coulométrique de Karl Fischer. Cette méthode est fondée
sur la réduction de l’iode par le dioxyde de soufre en présence d’eau pour former du trioxyde de soufre
et de l’acide iodhydrique comme suit:
I + SO + HO → 2 HI + SO Deleted: H0
2 2 2 3 2
À la différence de la méthode de Karl Fischer classique où les réactifs contiennent de l’iode, la technique
coulométrique génère l’iode de façon électrolytique à partir de l’ion iodure:
2II 2e
avec un flux électrique de 10,71 C correspondant à 1 mg d’eau selon la loi de Faraday.
5.2 Réactifs
Au cours de l’analyse, utiliser uniquement des réactifs de qualité analytique reconnue.
5.2.1 Solution anodique, contenant des ions iodure pour former de l’iode dans le mélange réactif,
préparée selon les instructions du fabricant de l’équipement.
5.2.2 Solution cathodique, contenant un sel approprié dans du méthanol (ou un autre solvant
organique approprié), préparée selon les instructions du fabricant de l’équipement.
5.2.3 Réactif simple anode universel, contenant des ions iodure pour former de l’iode dans le
mélange réactif, préparé selon les instructions du fabricant de l’équipement, à utiliser lorsqu’une cuve
de titrage sans membrane est utilisée.
NOTE Un réactif coulométrique simple anode universel est utilisé dans les cuves de titrage sans membrane.
Les cuves de titrage comportant une membrane nécessitent d’utiliser des solutions anodique et cathodique
distinctes.
5.2.4 Solution de neutralisation, constituée environ de 4 mg/ml d’eau dans du carbonate de
propylène, de l’éther monométhylique d’éthylène glycol 2‐méthoxy‐éthanol ou du méthylcellosolve.
5.2.5 Azote gazeux (N), contenant moins de 5 µg/g d’eau.
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5.3 Appareillage
Matériel courant de laboratoire et ce qui suit.
5.3.1 Appareil coulométrique de Karl Fischer, se composant d’une unité de commande et d’un
ensemble de titrage constitué d’une cuve génératrice avec ou sans membrane, d’une électrode double
en platine et d’un agitateur magnétique (voir Figure 1).
Cet appareil est conçu pour générer par voie coulométrique l’iode qui va réagir stœchiométriquement
avec l’eau présente dans la cuve. Les coulombs de flux électrique nécessaires pour générer le réactif
sont convertis en microgrammes d’eau, la lecture se faisant directement sur un cadran numérique.
NOTE Une cuve sans membrane est suffisamment précise pour de nombreuses applications. Cependant,
vérifier auprès du fournisseur de l’équipement si l’application considérée nécessite une membrane. Une cuve
équipée d’une membrane est recommandée si la meilleure précision possible est requise.
5.3.2 Évaporateur d’eau, se composant d’un four capable de chauffer l’échantillon à au moins 300 °C,
d’un tube chauffé (voir Figure 2), d’un thermostat, d’un débitmètre pour mesurer le débit de gaz vecteur
et de tubes déshydratants pour le gaz vecteur contenant l’agent déshydratant.
5.3.3 Microseringue, ayant une capacité de 10 µl, étalonnée.
5.3.4 Nacelle.
Une feuille d’aluminium peut être utilisée pour façonner une nacelle jetable, de taille suffisamment
grande pour contenir l’échantillon et suffisamment petite pour être logée dans le tube chauffé.
5.3.5 Agent déshydratant approprié, destiné aux tubes déshydratants pour le gaz vecteur (5.3.2).
5.3.6 Tamis moléculaire, ayant un diamètre de pores de 0,3 nm, agent déshydratant pour le gaz
vecteur.
5.3.7 Manchons en PTFE, à utiliser pour préserver l’étanchéité à l’air des joints en verre rodé du
système.
Il est également possible d’utiliser de la graisse contenant peu d’eau, voire pas du tout, et faiblement
absorbante vis‐à‐vis de l’eau.
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Légende
1 appareil coulométrique de Karl Fischer 7 four
2 sortie de gaz 8 tube chauffé
3 cuve de titrage 9 tubes déshydratants (remplis d’agent déshydratant,
par exemple de PO)
2 5
4 unité de commande du titrage 10 débitmètre
5 alimentation électrique 11 thermostat
6 évaporateur d’eau 12 gaz N2
Figure 1 — Schéma de montage du système utilisé pour le dosage de l’eau par la méthode B1
Formatted: Adjust space between
Latin and Asian text, Adjust space
between Asian text and numbers
a) Type à barre poussoir
b) Type à aimant
Légende
1 nacelle 3 entrée de la nacelle
2 entrée de l’échantillon 4 aimant
Figure 2 — Tubes chauffés
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5.4 Préparation de l’échantillon pour essai
Les échantillons peuvent prendre plusieurs formes: granulés, poudre à mouler, objets fabriqués ou
articles moulés.
Découper les objets fabriqués ou les articles moulés à une taille convenable. Les granulés doivent être
plus petits que 4 mm × 4 mm × 3 mm.
Prélever un échantillon représentatif ≤10 g. Du fait de la petite taille de l’échantillon, il faut veiller à ce
Deleted:
qu’il soit effectivement représentatif.
5.5 Mode opératoire
5.5.1 Précautions
Étant donnée la faible quantité d’eau dosée, un soin particulier de tous les instants doit être apporté
pour éviter la contamination de l’échantillon par l’eau du récipient d’échantillonnage, de l’atmosphère
ou des appareils de transfert. Les échantillons de résine hygroscopique doivent être protégés de
l’atmosphère.
5.5.2 Préparation de l’appareillage
Voir la Figure 1 pour le mode opératoire suivant.
Assembler l’évaporateur d’eau (5.3.2) et l’appareil coulométrique de Karl Fischer (5.3.1) selon les
instructions du fabricant de l’équipement. Ajouter l’agent déshydratant dans les tubes d’absorption
(5.3.2) selon les instructions du fabricant de l’équipement.
Verser environ 200 ml (à ajuster en fonction de la taille du récipient) de la solution anodique (5.2.1)
dans la cuve génératrice et approximativemment 10 ml de solution cathodique (5.2.2) dans la cuve à
solution cathodique (5.3.1) (ces quantités sont à ajuster en fonction de la taille du récipient). Le niveau
de solution cathodique doit être inférieur au niveau de solution anodique pour empêcher la
contamination par reflux de la solution cathodique.
NOTE Un réactif coulométrique simple anode universel est utilisé dans les cuves de titrage sans membrane.
Les cuves de titrage comportant une membrane nécessitent d’utiliser des solutions anodique et cathodique
distinctes.
Mettre en marche la cellule de titrage. Si le potentiel de cellule donne une valeur négative, indiquant que
la solution anodique contient un excès d’iode, ajouter 50 μl à 200 μl (à ajuster en fonction de la taille du
récipient) de la solution de neutralisation (5.2.4).
Déconnecter le tube reliant l’évaporateur d’eau à la cuve de titrage. Régler le débit de gaz vecteur sur
200 ml/min à 300 ml/min et chauffer le four à la température souhaitée de façon à éliminer toute eau
résiduelle dans l’évaporateur (5.3.2).
Eliminer toute eau résiduelle des parois, par exemple en faisant doucement tourner la cuve sur elle‐
même. Si possible, agiter la solution pendant une minute en position «TITRAGE» pour sécher et Deleted:
stabiliser l’atmosphère intérieure.
Deleted:
Raccorder le tube reliant l’évaporateur à la cuve de titrage. Laisser s’écouler le gaz vecteur pendant
toute la durée du titrage. L’appareil est alors prêt pour l’analyse d’échantillon.
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5.5.3 Vérification de l’équipement
Pour vérifier si l’appareil coulométrique de Karl Fischer fonctionne correctement, effectuer un dosage
avec une quantité connue d’eau de la façon suivante. Une fois l’analyseur stabilisé et en position
«PRÊT», démarrer le titrage et injecter avec précaution 5 μl d’eau distillée dans la cuve à l’aide de la
Deleted:
microseringue de 10 μl (5.3.3). Lorsque le titrage est terminé, noter la valeur correspondante. Il
Deleted:
convient que cette valeur soit de (5 000 ± 250) µg.
Pour vérifier si l’ensemble de l’appareillage fonctionne correctement, effectuer un dosage avec tout
étalon d’eau certifié disponible pour les fours Karl Fischer. Les exemples sont:
— tartrate de sodium dihydraté avec une teneur en eau de 15,6 % ± 0,5 %;
— tartrate potassium hemihydraté avec une teneur en eau de 3,8 % ± 0,2 %; Deleted: 82
— tungstate de sodium dilué à 1,00 % ± 0,03 %.
5.5.4 Dosage
Chauffer le four à la température souhaitée, placer la nacelle (5.3.4) contenant l’échantillon dans le tube
chauffé et la pousser dans le four pour l’opération de dessiccation et purger en retour l’eau résiduelle à
l’entrée de la nacelle.
Pour choisir la température de chauffage, se référer à la norme de produit. Du fait que la température
de chauffage dépend également de l’équipement utilisé et des circonstances réelles, il faut optimiser la
température de chauffage en utilisant la méthode décrite à l’Annexe B. Si la température de chauffage
n’est pas mentionnée dans la norme de produit ou s’il n’existe aucune norme de produit, alors utiliser la
méthode décrite dans l’Annexe B pour déterminer la température de chauffage optimale.
Attendre quelques minutes et rapprocher la nacelle de l’entrée de l’échantillon pour la faire refroidir.
Peser une prise d’essai de l’échantillon (5.4) soit directement dans la nacelle (qui devra, à cette fin, être
retirée du tube chauffé), soit sur un morceau de feuille d’aluminium (voir alinéa suivant). Les masses de
prise d’essai appropriées sont indiquées dans le Tableau 1.
Si la nacelle est en verre, ou en un autre matériau qui n’est pas destiné à être jeté après usage, on peut
envelopper la prise d’essai dans un morceau de feuille d’aluminium pour éviter que la prise d’essai ne
colle à la nacelle lors de sa fusion. Envelopper la prise d’essai de cette manière évitera également sa
dispersion lors de son introduction dans la nacelle.
Si la prise d’essai a été pesée directement dans la nacelle, replacer la nacelle dans le tube chauffé aussi
rapidement que possible. Si la prise d’essai a été pesée sur un morceau de feuille d’aluminium,
l’enrouler et placer le tout aussi rapidement que possible dans la nacelle soit par l’entrée de
l’échantillon, soit par l’entrée de la nacelle.
Tableau 1 — Masse de prise d’essai recommandée
Teneur présumée en eau Masse de la prise d’essai
w m
% en fraction massique g
w > 1 0,2 > m ≥ 0,1
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1 ≥ w > 0,5 0,4 > m ≥ 0,2
0,5 ≥ w > 0,1 1 > m ≥ 0,4
0,1 ≥ w m ≥ 1
Vérifier que l’appareil est en prêt pour le mesurage. Démarrer le titrage. Pousser la nacelle à l’intérieur
du four (voir Figure 2). Laisser le titrage se poursuivre jusqu’à la fin et noter la valeur lue sur l’appareil
en microgrammes.
5.6 Expression des résultats
Calculer la teneur en eau de la prise d’essai, w, exprimée en pourcentage (fraction massique), à l’aide de
la Formule (2):
m
eau 4
w10 (2)
m
prised'essai
où
m est la masse d’eau trouvée dans la prise d’essai, en microgrammes;
eau
est la masse de la prise d’essai, en grammes.
Deleted: m
prised'essai
Formatted: French (France), Subscript
5.7 Fidélité
Les données interlaboratoires montrent qu'une précision supérieure à 3 % (coefficient de variation)
peut être obtenue avec cette méthode.
Afin de pouvoi
...












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